La paix est une vertu mentionnée près de trois cents fois dans la Bible. Une telle fréquence nous rappelle l’importance qu’elle revêt.
Le mot « paix » se trouve dans la bouche des politiciens de tous bords. Fidel Castro, qui venait de recevoir le prix Lénine de la paix, dit : « Quels sont ceux qui luttent pour la paix ? Ce sont les communistes… Quels sont ceux qui menacent la paix ? Ce sont les capitalistes… » Faisant écho à ces propos, Ronald Reagan, présentant le communisme comme l’empire du mal, déclare : « Nous ne cesserons jamais de rechercher une paix véritable. »
Tous les puissants du monde, qu’ils soient de tel ou tel bord, de telle ou telle croyance, ont eu dans la bouche ce mot de paix. Tous ont proclamé haut et fort qu’ils voulaient la paix. Cependant, la paix semble être un mirage qui disparaît vers un horizon inatteignable.
Si une paix mondiale reste une utopie, une paix individuelle est-elle possible ? Peut-on trouver, même au sein des pires situations que nous pouvons vivre, un havre de paix ?
On avait demandé à plusieurs artistes de réaliser un tableau représentant la paix. Certains avaient peint des tableaux bucoliques, d’autres des colombes avec des rameaux d’olivier, mais celui qui remporta le premier prix avait représenté un nid placé au creux des branches d’un immense arbre, où dormaient paisiblement des oisillons. L’arbre était secoué par une violente tempête, la nature était déchaînée, mais ces frêles oiseaux étaient en paix.
Avant de communiquer la paix, il nous faut la recevoir en venant à Jésus, qui a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jean 14.27).
Paul Calzada
