Faut-il encore se souhaiter une bonne année ?

Alors que nous commençons tout juste l’année 2023, quel sens peuvent encore avoir des vœux de bonne année ?

La guerre en Ukraine, l’inflation, les épidémies, l’inquiétude pour l’avenir de notre planète…. Rien ne prête, reconnaissons-le, à espérer une bonne année 2023 ! Seule exception peut-être : les amateurs de rugby, dont je fais partie, qui espèrent une victoire de la France à la coupe du monde !

Mais, au-delà de l’anecdote, quel sens peuvent encore avoir des bons vœux ?

Précisément, ils n’ont jamais eu autant de portée, et même de nécessité.

Se souhaiter une bonne année c’est vouloir du bien pour les autres que moi. C’est de la bienveillance, de l’intérêt pour mon prochain.

Revenons même à l’étymologie latine du verbe « bénir » : bene dicere, dire du bien. Les vœux de bonne année sont donc une bénédiction, dans son sens étymologique. Dire du bien pour les autres est une donnée essentielle de l’existence humaine. Dans un monde où la méfiance, voire la défiance, a pris le pas sur la bienveillance, il n’est pas mauvais de se souhaiter une bonne année, au-delà des turpitudes du monde et de nos situations personnelles. 

Comme une bénédiction

Je vous souhaite donc à toutes et à tous, comme une bénédiction, une bonne année 2023. Je souhaite à toutes et à tous une forme d’espérance, c’est-à-dire de vivre des actions concrètes pour que le monde s’améliore. Mais, parce que l’existence est aussi une série de surprises, je vous en souhaite de belles, de celles qui vous aideront à grandir dans la vie.

Article publié dans le Journal Réforme

Par Jean-Marie de Bourqueney, pasteur et directeur de Réforme

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