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La sagesse
Vaste question à laquelle beaucoup de personnes ont déjà essayé de répondre !
Ne sommes-nous pas tous à la recherche du bonheur ? Tous les débuts d’année, ne se souhaite-t-on pas bonheur et santé?
Qu’est ce qui fait notre bonheur ?
Certains courants philosophiques pensent que le bonheur, c’est vivre une vie facile, une vie de liberté sans limites, une vie dans laquelle vivre heureux signifie satisfaire tous ses désirs. Pour d’autres, il s’agirait d’un état constant de plénitude.
Dans le dictionnaire, bonheur est synonyme de « état heureux », « bien-être », « satisfaction », « contentement »…
Que dit la Bible à propos du bonheur ?
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » Matthieu 6.33-34
Dans la vie, nous attendons souvent la réalisation de choses comme la retraite, les vacances, les enfants qui grandissent, les travaux finis, une augmentation, etc…. On rêve de l’avenir, d’une vie meilleure, plus calme, plus sereine…
Le souci, c’est qu’en pensant comme ça, on est toujours dans l’attente de quelque chose ! Et on finit par passer son temps à ne pas avoir ni vécu ni apprécié notre existence !
Et si, comme Dieu nous le demande, on appréciait chaque jour, chaque instant, chaque minute, sans se soucier du lendemain !
Le bonheur se vit au quotidien !
Choisissons d’être heureux et de vivre pleinement chaque jour que Dieu nous donne !
La journée que nous vivons ne sera peut-être pas parfaite mais aujourd’hui, décidons de l’apprécier, aimer, servir, exceller, capturer chaque moment dans la mesure du possible. Je décide que le bonheur dans ma vie c’est aujourd’hui, car à chaque jour suffit sa peine. (extrait d’un commentaire de Luc Dumont).
Je vous propose de lire un poème écrit par Paul Calzada (Top chrétien) :
Le bonheur ce n’est pas un but à atteindre,
Mais un chemin parsemé d’imprévus, à peindre.
Le bonheur ce n’est pas un souhait comblé,
Mais c’est d’être comblé par ce que l’on n’a pas souhaité.
Le bonheur ce n’est pas seulement d’être aimé
Mais c’est avant tout de savoir aimer.
Le bonheur ce n’est pas de posséder une fortune,
Mais c’est de savoir partager notre peu de tune.
Le bonheur ce n’est pas l’absence de tempête,
Mais c’est de chanter au milieu des tempêtes.
Le bonheur ce n’est pas être assis près d’un ruisseau,
Mais être l’eau qui coule au creux de ce ruisseau.
Le bonheur ce n’est pas un ciel sans nuage,
Mais c’est de voir le soleil à travers les nuages.
Le bonheur ce n’est pas un été sans fin,
Mais c’est aussi l’hiver, le froid et la faim.
Le bonheur ce n’est pas seulement de rire et de chanter,
Mais c’est aussi de faire rire et d’enchanter.
Le bonheur ce n’est pas simplement devenir adulte,
Mais c’est garder un cœur d’enfant, dans un corps d’adulte.
Le bonheur ce n’est pas de ne jamais pleurer,
Mais c’est d’avoir une épaule sur laquelle pleurer.
Le bonheur ce n’est pas ce qui nous a fuit,
Mais c’est tout ce que nous avons cueilli.
Le bonheur ce n’est pas pour un incertain demain,
Mais c’est l’instant présent, celui qui est dans nos mains.
Le bonheur ce n’est pas courir après ce qu’on n’a pas,
Mais c’est de se satisfaire de tout ce que l’on a.
Le chemin du bonheur est merveilleux à suivre,
De la crainte et de la peur à jamais nous délivre.
Le bonheur n’est pas au bout du chemin,
Mais le bonheur c’est simplement le chemin,
Celui où nous marchons la main dans la main.
Savons-nous qui nous sommes ?
L’identité de chaque personne se rapporte à la fois à la perception qu’elle a d’elle-même et la façon dont elle est perçue par les autres.
Nous avons tous une identité personnelle, sociale, culturelle ou religieuse, c’est notre identité naturelle, terrestre :
Voici quelques exemples qui définissent notre identité terrestre :
Mais quelle est notre identité spirituelle ?
Tout comme notre identité terrestre provient de la filiation avec notre père terrestre, de même notre identité spirituelle provient de notre filiation céleste.
En acceptant Jésus dans notre vie, nous devenons enfants de Dieu. Il devient notre Père, notre papa céleste. Il nous débarrasse de notre « ancien moi », nous transforme de l’intérieur et nous transfère sa nature.
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5.17
Avons-nous conscience que Dieu habite en nous ?! Que nous sommes de nouvelles créatures ?! Qu’Il nous donne un nouveau statut ?!
Nous ne sommes plus esclaves de notre passé puisque nous sommes un être totalement nouveau en Christ. Nous devons prendre conscience de cette nouvelle identité afin de ne plus nous comporter comme des esclaves mais comme des fils et des filles de notre Père céleste.
« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » Galates 4.7
Dieu opère un changement radical en nous, un changement de mentalité, un changement de notre manière de parler et d’agir. Il nous donne une mentalité royale !
Nous ne sommes plus victimes de satan mais nous devenons un problème pour satan. En tant qu’enfant de Dieu, nous sommes remplis d’autorité et de puissance !
J’aime beaucoup ce commentaire que j’ai lu : « Nous transportons la gloire de Dieu à l’intérieur de nous ! ».
« En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. » Jean 14.20
Voici quelques versets sur ce que Dieu dit de nous dans Sa Parole :
Vous avez sans doute dégusté (ou pas !!!) des huîtres pendant les fêtes de fin d’année. Peut-être avez-vous eu la chance de découvrir une jolie perle à l’intérieur !
Quelle merveille, me direz-vous ?
Mais du coup, savez-vous comment les huîtres fabriquent les perles ?
Eh bien la vérité, c’est que pour l’huître c’est un moyen de guérir et de stopper une forme d’agression extérieure.
Et les responsables, ce sont de petits grains de roche ou de sable s’invitant à l’intérieur de sa coquille et pouvant provoquer de fortes irritations dans son corps.
Ne pouvant bien évidemment pas se gratter ou encore expulser l’intrus, l’huître enrobe alors ce corps étranger d’une substance qu’elle sécrète afin de construire sa coquille. Cette substance, c’est de la nacre.
Le grain est alors enduit de différentes couches de nacre qui au fil du temps et de leur nombre, vont définir la forme et la brillance de la perle.
Et hop ! Le grain étant ainsi recouvert, il n’y a plus d’irritations et nous voilà donc avec une petite perle.
Cette fabrication est donc avant tout un moyen de faire disparaître la gêne engendrée par ce grain.
Qu’en est-il pour vous et moi !
Il est parfois impossible d’empêcher toutes blessures ou irritations entre êtres humains. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous sommes des humains en relation avec les autres, que nous sommes tous différents et que cela cause des tensions, des incompréhensions, des disputes et, pour finir, on est blessés sans savoir comment réparer la situation.
Combien de couches de nacre aurions-nous besoin tous les jours ?
« Alors Pierre s’approcha de Jésus, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante dix sept fois sept fois. » Matthieu 18.21-22
Pardonner, encore et encore, et, au fur et à mesure, vont se former les différentes couches de nacre comme celles qu’a fabriquées la perle.
Jésus nous demande de pardonner. Ce n’est pas une option de la vie chrétienne, ou un bon conseil, c’est un commandement. Jésus va même plus loin. Il nous enseigne que pardonner aux autres détermine si Dieu nous pardonnera de nos propres fautes : « En effet, si vous pardonnez leurs fautes aux autres, votre Père qui est dans les cieux vous pardonnera aussi. » Matthieu 6.14.
Oui, c’est dur de pardonner ! Parfois, cela semble impossible. Comment pardonner à quelqu’un qui a détruit la vie de personnes chères ? Comment pardonner à quelqu’un qui nous a humilié ? Rassurez-vous, Dieu ne s’attend pas à ce que nous pardonnions à ceux qui nous font du mal avec notre propre force ! Nous ne sommes pas capables de pardonner par nous-mêmes. C’est seulement avec l’aide de Dieu et avec le Saint-Esprit en nous que nous pouvons pardonner. La question que Dieu nous pose est alors celle-ci : « Veux-tu que je t’aide à pardonner ? »
Le pardon est la plus belle forme de défense qui permet de transformer notre blessure en perle.
« 2 Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ? Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ?
3 Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusqu’à quand mon ennemi s’attaquera-t-il à moi ?
4 Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne la lumière à mes yeux, afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort !
5 En effet, mon ennemi pourrait dire : « Je l’ai vaincu », et mes adversaires se réjouir en me voyant ébranlé.
6 Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Éternel, car il m’a fait du bien. »
Comme David, il m’arrive de reprocher à Dieu de se montrer un peu lent à intervenir ! Je suis impatiente et me demande quand il va mettre fin à ma souffrance, mon chagrin, mon incompréhension, mes attentes, ma maladie ou celle de mes proches………………
Pourtant, David s’adresse à Dieu et ose lui faire part de ses sentiments, de ses émotions, de son désespoir !
Dans ce psaume, l’expression « jusqu’à quand » revient 4 fois en 2 versets, ce qui indique la profondeur de la détresse de David. Il ressort fortifié de ce dévoilement honnête de ses sentiments devant Dieu et finit par exprimer son espoir et sa confiance en lui.
Contre toute attente, la perspective de David change, c’est la confiance et même la joie qui prennent place dans son cœur, et au lieu de la crainte……et il chante !!!
Il est passé du désespoir à l’espoir et à la confiance en déversant son cœur à Dieu.
Comme David, nous subissons des pressions et nous avons tous nos problèmes. Mais accrochons-nous à nos convictions, à savoir que Dieu est bon et qu’il veut notre bien. La prière nous permet de faire part à Dieu de ce que nous ressentons ; c’est alors que Dieu peut changer notre façon de voir les choses et il peut nous donner sa paix.
Dieu n’a pas promis qu’il nous épargnerait ou que la vie avec Lui serait plus facile, mais il a promis de nous accompagner dans toutes les saisons de notre vie et de nous donner les moyens de traverser chaque situation.
Ne renoncez pas, accrochez-vous à votre père céleste et permettez-Lui de cheminer avec vous !
Une citation que j’aime beaucoup (mais qui n’est pas en contradiction avec le fait de dire à Dieu ce que nous ressentons) :
« Ne dis pas à Dieu : « J’ai de grands problèmes », dis à tes problèmes que tu as un grand Dieu »
Soyez bénis (es) !
Brigitte
La création est un langage d’amour de Dieu pour nous.
Au travers de la nature qu’il a créée, nous pouvons y voir son empreinte.
Psaume 19 :1-4 « Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains… »
Si nous prenons le temps de regarder, observer, écouter, apprécier, nous pouvons découvrir des trésors dans cette merveilleuse nature que Dieu a imaginée pour nous.
Jésus lui-même se sert de la nature pour calmer nos craintes.
Matthieu 6.26 « » Regardez les oiseaux du ciel ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »
Matthieu 6. 28 « Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent. »
Avez-vous déjà vu une fleur de passiflore (fleur de la passion), une merveille à tout point de vue ; sa forme, ses couleurs, des détails extraordinaires, une finesse incroyable ? ou senti l’odeur d’une magnifique rose ou encore du chèvrefeuille ?
Que dire du monde animal, si impressionnant par sa diversité et le monde végétal, à la fois infiniment petit et infiniment grand ! Et les montagnes, imposantes et majestueuses !
Toute la création est à la fois un immense chef d’oeuvre mais aussi un grand mystère. Dieu est l’artiste de l’univers. Il nous dépeint son univers et son cœur au travers de la beauté des choses que nous pouvons contempler tous les jours.
Comment ne pas s’émerveiller à chaque fois que mon regard croise l’oeuvre de Dieu ?
En découvrant la nature, nous découvrons de mieux en mieux qui est Dieu.
Imaginez….. 60 000 variétés de coléoptères ou 25 000 espèces d’orchidées ou encore entre 155 000 et 175 000 espèces de papillons dans le monde….. tout cela nous apprend que Dieu aime la diversité. Devant un raz de marée, un volcan en éruption, une tempête, un tremblement de terre, nous comprenons qu’Il est puissant et qu’Il est le Maître. L’équilibre de notre écosystème nous apprend qu’il est un être organisé.
Sommes-nous reconnaissants à notre créateur devant un arbre au printemps, devant un paysage d’automne avec sa belle palette de couleurs, en entendant un oiseau chanter ou en regardant un coucher de soleil ?
Je vous invite à écouter et regarder ce magnifique chant, appelé le psaume de la création, en cliquant sur le lien suivant: https://youtu.be/2ku_qiOpm9s
Seigneur, comme le psalmiste, je veux te dire » Merci de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien » (Psaume 139.14). Révèle-moi encore plus de ta nature au travers de ta création. Amen.
(inspiré de plusieurs sources dont un texte de Stéphanie Reader)
Souvent, nous aimerions que Dieu nous utilise pour son service, et nous crions « Père, utilise-moi ! », mais ce que Dieu regarde avant tout, c’est notre cœur. Si nous avons un cœur selon Lui, alors Il nous utilisera automatiquement.
David, alors qu’il n’était qu’un simple berger, a su toucher le cœur de Dieu par son caractère, si bien que parmi d’autres personnes plus importantes, Dieu le choisit pour être roi.
Dieu ne regarde pas ce que les hommes regardent, mais au plus profond de la personnalité. Si nous voulons être utilisés, alors cherchons d’abord à avoir un coeur qui plaît à Dieu.
Si nous étudions le caractère de David, alors nous pouvons savoir ce qui a touché le cœur du Père, et L’a amené à le choisir pour l’utiliser.
La première chose que nous connaissons tous sur David, c’est qu’il avait un cœur d’adorateur. Il ne cessait de louer Dieu et de Lui rendre grâce pour tous ses bienfaits. Dieu prend plaisir à avoir une communion avec ses enfants. La louange et l’adoration touchent particulièrement le cœur de Dieu. Il a vu que David n’était pas un homme ingrat, mais qu’il était toujours reconnaissant pour toutes les grâces que Dieu lui faisait.
David était oint pour régner, mais le temps de Dieu n’était pas encore venu pour lui. Dieu l’a même placé et utilisé au service du roi Saül, lorsqu’il jouait de la harpe pour faire partir le mauvais esprit qui le remplissait d’épouvante. David a eu de nombreuses occasions d’entrer dans son ministère en tuant Saül, mais il ne l’a jamais fait, car il est resté soumis à l’autorité de celui-ci qui venait de Dieu, et il a attendu le temps choisi par Dieu.
David savait à quoi il était appelé. Il savait que ses propres frères lui seraient un jour soumis et à son service ; pourtant, alors que ses frères étaient au combat, David s’est rendu sur le champ de bataille, à la demande de son Père Isaï, afin de servir ses frères en leur apportant des vivres. Il aurait pu se rebeller, et s’enorgueillir en se disant : « Je suis appelé à être roi, je ne vais pas me rabaisser à servir mes frères », mais il a su rester humble. Il est écrit dans la Bible :
David, voyant Goliath blasphémant contre l’Eternel, s’est levé contre lui. Il n’a pas laissé ce géant, dont tout le monde avait peur, se moquer de Dieu.
Comme David, ne laissons pas les géants, que sont la maladie et les démons, se moquer de Dieu au travers de notre vie et celle des autres, car face à ces puissances nous avons l’autorité dans le nom de Jésus !
David avait foi en Dieu. Il savait qu’Il ne l’abandonnerait pas, lorsqu’il se dresserait contre Goliath.
Le nom de Dieu était au-dessus de tout nom, et aujourd’hui, nous avons l’autorité et la puissance par le nom de Jésus qui a été élevé au-dessus de tout nom.
CONCLUSION
Soyons donc des hommes et des femmes comme David, afin d’être utilisés puissamment par Dieu !
Ne négligeons pas les petits commencements. David a d’abord été berger, temps pendant lequel Dieu l’a formé au combat. Plus tard, au service de Saül, il a mis en pratique la patience et l’humilité. Si, comme David, nous savons être fidèles et intègres dans les petites choses, Dieu nous en donnera de plus grandes. Enfin, sachons ne pas précipiter les choses : Dieu en son temps donnera son onction, et en son temps saura nous utiliser.
D’après un texte de David Houstin.