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La couronne de l’Avent

Voici le temps de l’Avent…. C’est un temps particulier pour les chrétiens. C’est le temps d’attente de la venue de Jésus. Temps où nous préparons nos cœurs à l’accueillir.

Les temps que nous vivons sont parfois compliqués et difficiles, temps d’incertitude, de peur, de peine et peut-être de deuil. Mais il y a la promesse de Dieu…..Il nous envoie son Fils pour nous apporter la lumière !

Nombreux sont ceux qui confectionnent ou achètent une couronne de l’Avent.

La première bougie est allumée le quatrième dimanche avant Noël. Puis, chaque dimanche, on allume une bougie de plus.  Plus la fête de Noël approche, plus il y a de lumière !

La couronne de l’Avent a des significations multiples. Pour moi, elle symbolise que Jésus va revenir, que l’Avent n’est donc pas seulement l’attente avant Noël mais aussi l’attente du retour du Christ.

C’est un pasteur luthérien allemand, après la première guerre mondiale, qui a pris l’initiative de placer les bougies allumées sur la couronne.

Pour lui, ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie.

La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Eve.

La deuxième est le symbole de la foi d’Abraham et des patriarches qui croient au don de la terre promise.

La troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s’arrêtera pas. Elle témoigne de l’alliance de Dieu.

La quatrième est le symbole de l’enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix.

Les 4 bougies de l’Avent….. la lumière de Noël qui approche……

Faisons de ce temps de l’Avent un temps d’attente et de veille, un temps de cheminement et d’espérance ! Quelque soient nos obscurités, laissons la lumière de Noël nous apporter paix et espoir ! Ouvrons nos cœurs et préparons-nous à accueillir Jésus et à marcher avec Lui !

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La mission

Quelques membres de l’association ont eu le privilège de participer au « Congrès Mission » qui a eu lieu à Strasbourg du 1er au 3 octobre 2021.

Lors de ce congrès, nous avons animé un atelier « l’église au coeur des maisons ».

Nous vous présentons ici ce que nous avons pu partager lors de cet atelier.

 

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Une histoire de famille

« Allez, et faites de toutes les nations faites des disciples » (Matthieu 28 vs. 19) est la mission que Jésus donne à ses disciples juste avant de retourner vers son Père.

Aujourd’hui encore cet appel retentit pour tous les missionnaires de notre époque. Pratiquer l’Église au cœur des maisons nous aide à atteindre cet objectif missionnaire.

L’ÉGLISE AU CŒUR DES MAISONS, UNE HISTOIRE DE FAMILLE :

Nous savons que c’est dans nos maisons que nous pouvons vivre à petite échelle une forme de mini église comme Jésus nous le dit en Matthieu 18.20 : « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. ».

Nous croyons que c’est dans l’intimité de nos maisons qu’il est plus facile de partager librement, de se livrer, de s’écouter. Pour beaucoup, il est aussi plus facile d’aller dans une maison plutôt que dans un bâtiment église.

Pour nous également, c’est plus facile d’y parler de notre foi, de l’évangile, de Jésus, avec nos amis, les membres de nos familles, nos relations. Nous appelons ce vivier de relations OÏCOS, mot grec que nous pouvons traduire par maisonnée au sens large (ce qui touche à nos relations).

C’est dans ce contexte que nous formons de petites familles humaines et spirituelles.

Pour chacun, une foule de mots définit la famille ! Qu’évoque ce mot famille pour toi ? Choisis quelques mots pour la définir.

En voilà quelques-uns que je propose : Partage. Soutien mutuel. Amour. Débat. Échange. Confrontation. Nourriture. Ravitaillement. Ressourcement. Guérison. Protection. Blessure. Être soigné. Transmission. Bénédiction. Envoi.

Tous ces mots peuvent aussi prendre un sens spirituel.

Nous appelons ces familles cellules ! Au sens organique, une cellule renferme l’ADN, qui lui donne le pouvoir de se multiplier, de faire naître d’autres cellules dans notre corps. De la même manière, nos familles naturelles ont le pouvoir de se multiplier comme Dieu l’a commandé « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez là. » (Genèse 1.28).

C’est exactement ce que nous voulons vivre au travers de ces familles spirituelles : qu’elles se multiplient dans le corps du Christ (l’Église) ! Nous désirons transmettre l’ADN qui permet de :

  • Perpétuer la vie
  • Ce qui sous-entend : SE MULTIPLIER
  • Ce qui entraîne : ANNONCER LA BONNE NOUVELLE
  • Autrement dit : ÉVANGÉLISER et ÊTRE MISSIONNAIRE

Chacun des membres devra donc être équipé pour qu’il devienne parent, au sens spirituel. Dans ce sens, l’apôtre Paul exhorte son fils spirituel : « Ce que tu as appris de moi en présence de nombreux témoins, confie-le à des hommes fidèles qui seront eux-mêmes capables de l’enseigner encore à d’autres. » (2 Timothée 2.1-2). Nous sommes à travers ces paroles vivement encouragés à transmettre le flambeau.

Tout en gardant nos regards tournés vers la cible missionnaire, nous vivons ensemble : 

  • la louange
  • la communion et l’amour fraternel concret, en se soutenant les uns les autres
  • l’envoi en mission pour impacter nos contemporains, chacun est encouragé à être témoin dans son milieu de vie
  • l’accueil de personnes en recherche
  • la formation permanente 

Ces 5 essentiels sont au service de la mission et de la multiplication qui est notre but !

Nous sommes en route depuis plusieurs années et nous n’avons pas eu que des réussites. Nous avons persévéré au-delà des tâtonnements et échecs. C’est une grande école de l’humilité. Nous sommes faibles et fragiles et voulons éviter de dire « y’a cas ! » ou « faut qu’on ! ».

Nous sommes incapables d’accomplir cette tâche par nos propres forces ! La fécondité vient de Dieu ! Nous avons tant besoin de nous appuyer sur le Saint-Esprit. Lui seul nous donne, force, puissance, dons, fruit de l’Esprit ;  lui seul guérit, parle, renouvelle, équipe. Nous avons tant besoin de lui !

N’hésite pas à te lancer dans cette aventure !!

La vie en cellule

Si nous regardons d’un peu plus près la définition du mot cellule, on observe un point commun qui est la petite taille : petite chambre de religieuse, petite pièce où l’on enferme les détenus, structure microscopique, cellule familiale, cellule commerciale…. Quant au mot  église, il représente quelque chose de plus vaste : communauté, ensemble de fidèles, bâtiment, religion, confession….. 

En biologie, une cellule c’est la plus petite unité capable de se reproduire.  

Tous les êtres humains sont constitués d’une ou plusieurs cellules (pour l’homme entre 10 000 et 100 000 milliards). Les cellules contiennent toute notre information génétique : notre ADN qui permet le fonctionnement des cellules et la transmission de l’hérédité.  

Voilà pourquoi nous appelons aussi nos groupes de maison des cellules de maison. Parce que chaque groupe est une unité capable de se reproduire et dont le but est de transmettre quelque chose. 

Une des définitions parle de cellule familiale. Une cellule c’est la base de la vie. Nos cellules de maison sont des lieux de vie. Chacun est différent et comme dans une famille, il y a des bébés, des jeunes enfants, des ados, des jeunes adultes et des parents. Chacun a besoin d’une nourriture spécifique. 

D’un point de vue spirituel, certains ont besoin d’apprendre, de découvrir, de comprendre et d’autres ont besoin d’approfondir leur foi. 

La cellule se veut un lieu d’épanouissement, de sécurité où chacun peut ouvrir son cœur. C’est ce que les disciples ont vécu pendant 3 ans au côté de Jésus. Ils ont posé leurs questions, manifesté à l’occasion leur mauvaise humeur, ont fait des erreurs. Mais ils ont vécu comme une famille et ont appris à se connaître et ensemble ils ont grandi spirituellement. 

C’est cela que nous souhaitons vivre dans nos cellules de maison. 

Aujourd’hui, nous vivons dans une société individualiste, beaucoup de personnes sont isolées, se sentent seules ou mises à l’écart. Mais Dieu nous a créés avec un grand besoin de relations. 

Nous pouvons vivre cette dimension relationnelle dans l’église. Nous pouvons vivre une église famille. 

Nos temps à la messe ou au culte sont importants, ce sont des temps riches et bénis. Mais nous avons aussi besoin d’un endroit où nous nous sentons accueillis, aimés, « où chacun a le droit de s’exprimer, où on peut vivre et pleurer ensemble, partager des repas fraternels, prier les uns pour les autres”. 

Nous croyons qu’il est nécessaire de réinventer l’église pour y créer des familles d’amour dont l’homme a tant besoin. 

Rencontre type

(Programme type pour une rencontre d’environ 1h30) :

Ce qui suit ne sont que des idées à adapter et non des impératifs légalistes.

  Moment convivial (15 à 20 mn):

    Ce moment est un temps pour échanger d’une manière informelle, donner quelques nouvelles, partager un témoignage, …

    Il permet à chacun d’arriver tranquillement de s’installer, même pour ceux qui auraient un peu de retard !

    Servir une boisson froide ou chaude selon la saison et les goûts de chacun, petits gâteaux, petit déjeuner (si le matin), ou autre selon la créativité de chaque groupe.

   Moment de louange (20 mn maximum) :

    Sans obligation, ce moment est animé à tour de rôle par les membres de la cellule.

    Chants, prières spontanées, lecture de psaumes sont au programme. Ce moment permet de se tourner vers Dieu, de lui rendre gloire, de dire qui il est, de l’adorer.

    Nous avons confectionné un recueil de chants qui permet à tous de choisir les chants qui sont connus.

  Partage autour de la parole de Dieu (30 mn environ) :

    Le facilitateur choisit un texte biblique. Avec quelques questions simples, il suscite la réflexion et des réactions.

    Chacun des membres participe librement au partage. Le facilitateur recentre le débat si c’est utile. Il aide les personnes à parler de ce qui les touche personnellement et qu’elles n’entrent pas dans des débats de société, doctrinaux, politiques, purement intellectuels ou stériles.

    On parle à la 1ère personne du singulier « je » et on évite d’utiliser le traditionnel « on », ou la 3ème personne du pluriel « ils ».

  Moment de prière (le temps restant) :

    Prières d’engagement face à ce qui vient d’être partagé, pour les besoins des membres du groupe, pour des personnes que les membres ont à cœur afin qu’elles soient touchées par le Seigneur.

    Une éventuelle prière de clôture, qui doit être inspirée afin de ne pas entrer dans une forme de tradition stérile.

   Clôture (2 à 3 minutes) :

    Annonces éventuelles.

    Organisation pratique de la prochaine rencontre : Chez qui ? Qui apporte le gâteau ? Le pain ?…

Quelques conseils pratiques :

  Choisir 2 responsables par cellule. Leur rôle est de déléguer le plus possible pour que chaque membre participe activement à la vie de la cellule et trouve sa place. Être deux permet le soutien mutuel, le travail d‘équipe, la répartition des tâches. Quand l’un n’est pas là, le deuxième prend la cellule en charge. Lors de la multiplication, chacun prendra la responsabilité d’une partie du groupe.

  Il est bon que les rencontres aient lieu toutes les semaines. Nous avions commencé par nous rencontrer tous les 15 jours et avons constaté qu’il y avait souvent des confusions de dates, et que certains, en manquant une ou deux rencontres, étaient  très vite déconnectés.

  Ne jamais perdre de vue que chaque membre de la cellule est appelé à devenir parent un jour. C’est-à-dire avoir un ou plusieurs enfants spirituels.

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La reconnaissance

Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse, exprimez votre reconnaissance en toutes circonstances, car c’est la volonté de Dieu pour vous en Jésus-Christ »      1 Thessaloniciens 5.16.18

Le mot gratitude tire son origine du mot latin “gratitudinem”, qui signifie reconnaissance, ou encore de “gratus”, qui signifie agréable. On pourrait dire que la gratitude, c’est reconnaître ce qui est agréable dans nos vies. Dire merci, rendre grâce, avoir de la gratitude,… est excellent et conseillé par la Bible, comme le montrent les paroles de Paul, citées ci-dessus.

Ce verset m’interpelle parce qu’il dit que la reconnaissance c’est la volonté de Dieu pour moi ! Donc ce n’est pas une option…..

Alors si ce n’est pas une option, comment l’appliquer dans ma vie ? Qu’est ce que ça change que je sois reconnaissante ou pas ?

J’ai appris, avec le temps, à dire merci pour un tas de choses parce que je sais que tout ce que j’ai, tout ce que je possède me vient de Dieu. Alors je lui dis merci !

Merci Dieu pour qui tu es, pour ta bonté, ton amour, ta fidélité…,

Merci pour chaque matin où je peux me lever et démarrer une nouvelle journée

Merci pour ce beau soleil….pour cette pluie,

Merci pour mon mari même si nous ne sommes pas d’accord sur tout,

Merci pour mes enfants, même s’ils ont été particulièrement désobéissants aujourd’hui,

Merci pour ma famille, pour mes amis,

Merci pour mon travail, même si avec le patron ou les collègues, ça ne se passe pas toujours bien,

Merci pour toutes les situations difficiles, pour les saisons de vie qui sont parfois compliquées à vivre,

Et tant d’autres choses pour lesquelles je peux être reconnaissante.

Avoir de la gratitude jour après jour est un choix.

Je crois que nous pouvons choisir notre attitude face aux circonstances.

Nous replier sur nous-mêmes, murmurer, se plaindre, tout cela est un choix. Et cela provoque de la tristesse, de la déprime, de la rancœur, des pensées négatives…..

Être reconnaissante m’a transformée et m’a apporté la joie.  C’est pour moi une des clés pour remporter des combats et obtenir la victoire.

Dans Néhémie 8.10, il est écrit « La joie de l’Eternel est votre force ».

Comment s’y prendre pour exprimer notre gratitude ?

Faire une pause chaque jour, se prendre le temps d’exprimer à Dieu nos sujets de reconnaissance. En faire une habitude…

Certaines personnes tiennent un journal et y inscrivent tous les jours 3 sujets de reconnaissance. Cela me  paraît une bonne idée pour commencer.

Quand on prend le temps de le faire, on trouvera tant de raisons de dire merci à Jésus !

Votre qualité de vie dépend de votre attitude de gratitude !

Brigitte

Septembre 2021

 Je remercie le Seigneur pour chacun de ceux qui liront cet article ! Que votre coeur et votre âme soit transformés et que la joie de Dieu soit votre force chaque jour !

Soyez bénis !

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Inquiétude, tu ne m’auras pas !

L’angoisse devant tout ce qui menace la vie

Les progrès de la science et de la technique, loin de diminuer nos inquiétudes, les ont aggravées. Il y a la peur des difficultés et des souffrances du monde, des exigences de la vie professionnelle, familiale ou conjugale; la hantise de ne pas être à la hauteur de sa tâche, et celle des revers et des coups durs; la frayeur face aux forces de la nature, les orages et même les tremblements de terre; les détournements d’avions et les prises d’otages, les crimes et les assassinats; la peur d’une maladie longue et incurable, car on craint de ne pas pouvoir supporter les souffrances que l’on imagine terribles.

Le remède

Le seul remède efficace se trouve dans la foi au Dieu vivant. Jésus l’affirme: «Vous aurez des tribulations dans le monde…» (Jn. 16, 33). Comme il savait que ses disciples n’y échapperaient pas, il termine cette phrase par «mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.» Il nous laisse parfois vivre toutes sortes de situations périlleuses pour nous faire comprendre que nous devons dépendre entièrement de lui. C’est ainsi qu’il nous libère de la peur et que nous pouvons dire avec le psalmiste: «L’Eternel est ma lumière et mon salut: de qui aurais-je crainte?» (Ps. 27, 1).

La peur des atteintes à notre « moi »

Tout être humain manifeste des tendances égocentriques et se sent angoissé chaque fois que sa réputation est en jeu. Il a horreur de se ridiculiser. Cela peut se manifester dans la peur de l’examen, dans le trac ou la crainte de faire quelque chose de travers. On peut aussi être très attaché au confort, à l’argent ou à la position sociale. Rien que l’idée de devoir y renoncer un jour peut engendrer une angoisse terrible.

Le remède

Il s’agit d’apprendre à reconnaître cette tendance dans toutes ses manifestations, qu’elle soit apparente ou secrète. Considérons l’exemple de Jésus. Il ne recherchait pas sa propre gloire, mais celle de son Père céleste (Jn. 7, 18). Cessons de toujours vouloir nous mettre en valeur devant autrui. L’important n’est pas ce que nous sommes aux yeux des hommes, mais ce que Dieu pense de nous. Face à sa sainteté, notre moi devient minuscule. Confions notre vie au Dieu tout-puissant. Il est le maître de notre corps.

Les angoisses pathologiques

Certaines personnes, dès l’enfance, sont angoissées sans vraiment connaître l’origine de ces sentiments. Elles manquent de confiance en elles et souffrent d’un complexe d’infériorité. Elles sont assaillies par la crainte de n’avoir pas bien fait leur travail ou d’avoir blessé quelqu’un par une parole déplacée.

Le remède

Face à un manque d’assurance et la crainte des autres, il convient de se rappeler une vérité fondamentale: même l’homme bien vu dans le monde n’est devant Dieu qu’un pécheur. Il a, tout comme chacun de nous, besoin d’être racheté. Si nous dépendons entièrement de Dieu, nous serons indépendantes de l’opinion de notre entourage. Notre foi, bien placée, nous permet de faire face à autrui, complètement et librement. Si nous nous efforçons de faire ce qui plaît à Dieu, nous n’aurons pas à nous demander si nous plaisons aux autres ou si nous agissons comme il faut. Nous pouvons nous fier à Dieu pour nous inspirer, au bon moment, la juste compréhension des choses et la bonne décision.

D’après Geneviève Radloff

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Suivre la nuée…

De tous les prodiges qui ont accompagné Moïse et les Hébreux, la nuée est le plus important et le plus spectaculaire.

C’est un miracle qui se déplace, s’arrête, repart …

Cette nuée permanente n’a cessé d’accompagner tout un peuple dans ses marches à travers le désert.

Exode 13.21

L’Eternel marchait à leur tête, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher de jour et de nuit.

La colonne de nuée ou la colonne de feu se trouvait en permanence à la tête du peuple.

La nuée était la garantie de la présence constante de Dieu au milieu des siens. C’est un miracle en mouvement qui se déplace pour conduire le peuple et lui révéler la volonté divine.

Lisons Nombres 9.16-21

16Il en fut continuellement ainsi : le jour, la nuée couvrait le tabernacle, et pendant la nuit, elle avait l’apparence d’un feu.

17Chaque fois que la nuée s’élevait au-dessus de la Tente, les Israélites levaient le camp ; et là où elle s’arrêtait, ils dressaient leurs campements.

18Ainsi, c’est au signal de l’Eternel que les Israélites levaient le camp et à son signal qu’ils le réinstallaient. Aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle, ils ne bougeaient pas de l’endroit.

19Même si elle s’attardait longtemps sur le tabernacle, ils observaient fidèlement les indications de l’Eternel et ne partaient pas.

20Parfois la nuée ne s’arrêtait que quelques jours sur le tabernacle ; c’était toujours au signal de l’Eternel qu’ils dressaient le camp, et qu’ils le levaient.

21Il arrivait même qu’elle ne s’arrête que durant une nuit : lorsqu’elle s’élevait le matin, ils levaient le camp ; ou bien elle s’élevait après un jour et une nuit, aussitôt ils partaient.

22Qu’elle demeure deux jours ou un mois ou plus longtemps encore sur le tabernacle, les Israélites restaient campés sans partir ; ils levaient seulement le camp lorsqu’elle s’élevait.

23C’est sur l’ordre de l’Eternel qu’ils dressaient le camp et le levaient. Ainsi ils observaient ce que l’Eternel indiquait, conformément aux instructions qu’il leur avait données par l’intermédiaire de Moïse.

Après des jours et des jours de marche, quand la nuée, c’est-à-dire le St-Esprit, se posait, toute une organisation se mettait en place. Les familles, les tribus, tout était classé…

Le peuple restait là 1 jour, 2 jours, 10 jours, 1 mois, 2 mois. Et d’un coup, la nuée du St-Esprit se mettait en route. Il fallait alors tout démonter, ôter les infrastructures.

Dans nos vies, c’est pareil. Le St-Esprit nous a mené à un endroit de notre vie. Et, à un moment donné, Il nous demande d’aller plus loin dans nos projets, dans nos plans, dans notre appel, notre ministère….

Et là, il faut démonter, revoir certaines choses qui étaient bien installées.

Et souvent, dans cette situation, on se demande pourquoi changer les choses ? On était bien, tout semblait bien fonctionner. Et pourtant, Dieu nous demande d’aller plus loin.

Ce qui est important, ce n’est pas de suivre nos structures, nos organisations, nos plans, notre confort, c’est de suivre le St-Esprit !

Le St-Esprit est un feu extraordinaire et puissant qui vit en nous. C’est sa présence qui nous conduit, nous éclaire dans les ténèbres et sait nous cacher aux yeux de nos ennemis.

Il n’y a rien de plus important que de suivre le St-Esprit car Il nous amène là où coule le lait et le miel, vers le pays promis !

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La sagesse

La sagesse grandit en nous lorsque nous plaçons simplement notre confiance en Dieu. Si, par exemple votre paix et votre joie sont uniquement basées sur vos circonstances, vous serez émotionnellement instable et facilement frustré et stressé. Mais Jésus est venu pour vous donner quelque chose de meilleur : Sa paix et sa joie qui ne peuvent vous être enlevées. La sagesse de Dieu nous aide à vivre au quotidien dans ce monde. En effet, les promesses de Dieu qui se trouvent dans sa Parole nous rappellent que … • Lorsque vous êtes inquiet pour votre travail, Dieu est Celui qui pourvoit (voir Philippiens 4.19). • Si vous vous souciez pour vos enfants ou petits-enfants, croyez que Dieu prend soin d’eux et les protège (voir Esaïe 54.19). • Lorsque vous vous sentez attaqué ou mis de côté, croyez que Dieu est celui qui vous défend (voir Romains 8.31). • Si vous devez prendre une décision importante, croyez que Dieu vous donnera la sagesse pour faire le bon choix (voir Jacques 1.5).
Faire confiance en la sagesse de Dieu signifie que même lorsque l’on ne sait pas comment les choses vont évoluer, on suit sa direction et on fait ce que l’on croit qu’il nous dit de faire. Cela veut dire que l’on choisit de marcher par la foi, en sachant que nous n’aurons peut-être pas toutes les réponses et que nous ne comprendrons peut-être pas tout ce qui se passe dans notre vie. Marcher dans la sagesse, c'est faire plus confiance au Seigneur qu’à n’importe qui d’autre. Et vous pouvez adopter cette attitude dans la paix car il est plus grand que n’importe quelle tempête que vous pourriez affronter. Lorsque Jésus est dans la barque avec vous, rien ne peut voler votre joie. (voir Matthieu 8.23,27). Dieu veut vous accorder sa sagesse chaque jour pour vous guider à la fois spirituellement et dans votre vie quotidienne. C’est l’une des choses les plus précieuses que nous puissions posséder – parce que la sagesse nous aide à mettre en œuvre nos compétences et nous permet de discerner le bon du mauvais afin de prendre aujourd’hui des décisions qui nous seront utiles dans l’avenir. La Bible nous encourage à demander la sagesse à Dieu et en voici un exemple : "Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui la lui donnera, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproche" (Jacques 1.5). Et il y a dans la Bible de nombreux exemples d’hommes et de femmes qui ont demandé et reçu la sagesse de Dieu ... • Salomon était reconnu comme étant le roi le plus sage de la terre. Il a demandé la sagesse plutôt que tout autre cadeau et Dieu l’a béni en lui donnant une grande sagesse, l’honneur et la richesse (voir 1 Rois 3). • Lorsque Josué est devenu le chef du peuple d'Israël, il a été rempli de l’esprit de sagesse. Il a pu accompagner le peuple jusqu’à la terre promise car il a demandé à Dieu la sagesse et il n’a pas eu peur (voir Deutéronome 34.9 et Josué 1). • Durant sa captivité chez Nabuchodonosor, roi de Babylone, Daniel servait le roi et il a vu une grande faveur sur sa vie car il a fait confiance à Dieu et s’est appuyé sur la sagesse qu’il lui a donnée (voir Daniel 1,20). • La reine Esther demanda avec sagesse et humilité que tous les Juifs se réunissent pour trois jours de jeûne, ce qui démontra sa conviction que seul Dieu pouvait les sauver, elle et son peuple, de la destruction (voir Esther 4).
Les circonstances n’ont pas le dernier mot. Ce sont les promesses de Dieu et son plan qui ont le dernier mot. Peu importe comment les choses se présentent, la chose la plus sage que vous puissiez faire est ... de vous appuyer sur la sagesse de Dieu pour votre vie. Il y aura toujours des jours où vous vous direz, "Mais qu’est-ce que je dois faire à présent ? Pourquoi ça m'arrive à moi ? Aujourd’hui les enfants me rendent folle ! Elle a dit QUOI de moi ?? Je pensais que 2020 était fini !!" Lorsque de tels jours arrivent, vous pouvez choisir de rechercher la sagesse de Dieu et rester concentré sur ses promesses pour vous. Peu importent les circonstances, la Parole de Dieu est toujours vraie et vous pouvez toujours choisir de placer votre confiance et votre espoir en Lui. Dans les jours, semaines et mois qui arrivent, souvenez-vous toujours de vous concentrer sur les promesses de Dieu et de vous en tenir à sa Parole. La sagesse commence en choisissant de faire confiance à Dieu. Lorsque vous êtes dans une situation où vous vous sentez perdu, faites juste ceci : Placez votre confiance en Dieu. Ps : Lorsque je traverse quelque chose de difficile, je relis Romains 8.35,39 et cela me rappelle que Dieu est avec moi dans chaque situation. Je vous encourage à faire de même ! « Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour de Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ? Car il nous arrive ce que dit l’Ecriture : A cause de toi, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir. Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Cet article a été écrit par Joyce Meyer)

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Il est où le bonheur, il est où…?

Vaste question à laquelle beaucoup de personnes ont déjà essayé de répondre !

Ne sommes-nous pas tous à la recherche du bonheur ? Tous les débuts d’année, ne se souhaite-t-on pas bonheur et santé?

Qu’est ce qui fait notre bonheur ?

Certains courants philosophiques pensent que le bonheur, c’est vivre une vie facile, une vie de liberté sans limites, une vie dans laquelle vivre heureux signifie satisfaire tous ses désirs. Pour d’autres, il s’agirait d’un état constant de plénitude.

Dans le dictionnaire, bonheur est synonyme de « état heureux », « bien-être », « satisfaction », « contentement »…

Que dit la Bible à propos du bonheur ?

« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »  Matthieu 6.33-34

Dans la vie, nous attendons souvent la réalisation de choses comme la retraite, les vacances, les enfants qui grandissent, les travaux finis, une augmentation, etc…. On rêve de l’avenir, d’une vie meilleure, plus calme, plus sereine…

Le souci, c’est qu’en pensant comme ça, on est toujours dans l’attente de quelque chose ! Et on finit par passer son temps à ne pas avoir ni vécu ni apprécié notre existence !

Et si, comme Dieu nous le demande, on appréciait chaque jour, chaque instant, chaque minute, sans se soucier du lendemain !

                                                   Le bonheur se vit au quotidien !

Choisissons d’être heureux et de vivre pleinement chaque jour que Dieu nous donne !

La journée que nous vivons ne sera peut-être pas parfaite mais aujourd’hui, décidons de l’apprécier, aimer, servir, exceller, capturer chaque moment dans la mesure du possible. Je décide que le bonheur dans ma vie c’est aujourd’hui, car à chaque jour suffit sa peine. (extrait d’un commentaire de Luc Dumont).

Je vous propose de lire un poème écrit par Paul Calzada (Top chrétien) :

Le bonheur ce n’est pas un but à atteindre,
Mais un chemin parsemé d’imprévus, à peindre.

Le bonheur ce n’est pas un souhait comblé,
Mais c’est d’être comblé par ce que l’on n’a pas souhaité.

Le bonheur ce n’est pas seulement d’être aimé
Mais c’est avant tout de savoir aimer.

Le bonheur ce n’est pas de posséder une fortune,
Mais c’est de savoir partager notre peu de tune.

Le bonheur ce n’est pas l’absence de tempête,
Mais c’est de chanter au milieu des tempêtes.

Le bonheur ce n’est pas être assis près d’un ruisseau,
Mais être l’eau qui coule au creux de ce ruisseau.

Le bonheur ce n’est pas un ciel sans nuage,
Mais c’est de voir le soleil à travers les nuages.

Le bonheur ce n’est pas un été sans fin,
Mais c’est aussi l’hiver, le froid et la faim.

Le bonheur ce n’est pas seulement de rire et de chanter,
Mais c’est aussi de faire rire et d’enchanter.

Le bonheur ce n’est pas simplement devenir adulte,
Mais c’est garder un cœur d’enfant, dans un corps d’adulte.

Le bonheur ce n’est pas de ne jamais pleurer,
Mais c’est d’avoir une épaule sur laquelle pleurer.

Le bonheur ce n’est pas ce qui nous a fuit,
Mais c’est tout ce que nous avons cueilli.

Le bonheur ce n’est pas pour un incertain demain,
Mais c’est l’instant présent, celui qui est dans nos mains.

Le bonheur ce n’est pas courir après ce qu’on n’a pas,
Mais c’est de se satisfaire de tout ce que l’on a.

Le chemin du bonheur est merveilleux à suivre,
De la crainte et de la peur à jamais nous délivre.

Le bonheur n’est pas au bout du chemin,
Mais le bonheur c’est simplement le chemin,
Celui où nous marchons la main dans la main.

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En….quête d’identité

Savons-nous qui nous sommes ?

L’identité de chaque personne se rapporte à la fois à la perception qu’elle a d’elle-même et la façon dont elle est perçue par les autres.

Nous avons tous une identité personnelle, sociale, culturelle ou religieuse, c’est notre identité naturelle, terrestre :

Voici quelques exemples qui définissent notre identité terrestre :

  • nos finances, notre compte en banque, nos actions,
  • notre nationalité, notre culture, notre arrière-plan social,
  • le fait que nous soyons une femme ou un homme,
  • notre statut social,
  • notre profession ou de notre appel,
  • notre intelligence,
  • notre marque de vêtements ou de chaussures,
  • notre marque de voiture,
  • notre éducation, nos études,
  • notre fonction ou notre titre, même spirituel…..

Mais quelle est notre identité spirituelle ?

Tout comme notre identité terrestre provient de la filiation avec notre père terrestre, de même notre identité spirituelle provient de notre filiation céleste.

En acceptant Jésus dans notre vie, nous devenons enfants de Dieu. Il devient notre Père, notre papa céleste. Il nous débarrasse de notre « ancien moi », nous transforme de l’intérieur et nous transfère sa nature.

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5.17

Avons-nous conscience que Dieu habite en nous ?! Que nous sommes de nouvelles créatures ?! Qu’Il nous donne un nouveau statut ?!

Nous ne sommes plus esclaves de notre passé puisque nous sommes un être totalement nouveau en Christ. Nous devons prendre conscience de cette nouvelle identité afin de ne plus nous comporter comme des esclaves mais comme des fils et des filles de notre Père céleste.

« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » Galates 4.7

Dieu opère un changement radical en nous, un changement de mentalité, un changement de notre manière de parler et d’agir. Il nous donne une mentalité royale !

Nous ne sommes plus victimes de satan mais nous devenons un problème pour satan. En tant qu’enfant de Dieu, nous sommes remplis d’autorité et de puissance !

J’aime beaucoup ce commentaire que j’ai lu : « Nous transportons la gloire de Dieu à l’intérieur de nous ! ».

« En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. » Jean 14.20

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Voici quelques versets sur ce que Dieu dit de nous dans Sa Parole :

  • Je suis le sel de la terre (Mat 5:13).
  • Je suis la lumière du monde (Mat 5:14).
  • Je suis un enfant de Dieu (Jean 1:12)
  • Je fais partie du vrai cep, je suis un canal de la vie de Christ (Jean 15:1,5).
  • Je suis l’ami de Christ (Jean 15:15)
  • Je suis choisi et établi par Christ pour porter du fruit (Jean 15:16).
  • Je suis esclave de Dieu (Rom. 6:22).
  • Je suis un fils de Dieu ; Dieu est spirituellement mon Père (Rom. 8:14,15; Gal. 3:26; 4:6).
  • Je suis cohéritier avec Christ, je partage son héritage avec Lui (Rom. 8:17).
  • Je suis un temple, une habitation de Dieu. Son Esprit et sa vie habitent en moi (1 Cor. 3:16; 6:19).
  • Je suis un membre du corps de Christ (1 Cor. 12:27; Eph. 5:30).
  • Je suis une nouvelle création (2 Cor. 5:17).
  • Je suis un saint (Eph. 1:1; 1 Cor. 1:2; Phil. 1:1; CoL 1:2).
  • Je suis l’ouvrage l’oeuvre de Dieu, né de nouveau en Christ pour accomplir son oeuvre (Eph. 2:10).
  • Je suis concitoyen des saints, membre de la famille de Dieu (Eph. 2:19).
  • Je suis un citoyen des cieux, assis dans les lieux célestes dès maintenant (Phil. 3:20; Eph. 2:6).
  • Je suis caché avec Christ en Dieu (Col. 3:3).
  • Je suis choisi par Dieu, saint et bien-aimé (Col. 3:12; 1 Thess. 1:4).
  • Je suis un fils de la lumière et non des ténèbres (1 Thess. 5:5).
  • Je suis un ennemi du diable (1 Pie. 5:8).
  • Je suis un enfant de Dieu et je ressemblerai à Christ quand il reviendra (1 Jean 3:1,2).
  • Je suis né de Dieu, et le malin – le diable – ne peut pas me toucher (1 Jean 5:18).
  • Je ne suis pas « Celui qui suis » (Ex. 3:14; Jean 8:24,28, 58), mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis (1 Cor. 15:10).
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La perle du pardon

Vous avez sans doute dégusté (ou pas !!!) des huîtres pendant les fêtes de fin d’année. Peut-être avez-vous eu la chance de découvrir une jolie perle à l’intérieur !

Quelle merveille, me direz-vous ?

Mais du coup, savez-vous comment les huîtres fabriquent les perles ?

Eh bien la vérité, c’est que pour l’huître c’est un moyen de guérir et de stopper une forme d’agression extérieure.

Et les responsables, ce sont de petits grains de roche ou de sable s’invitant à l’intérieur de sa coquille et pouvant provoquer de fortes irritations dans son corps.

Ne pouvant bien évidemment pas se gratter ou encore expulser l’intrus, l’huître enrobe alors ce corps étranger d’une substance qu’elle sécrète afin de construire sa coquille. Cette substance, c’est de la nacre.

Le grain est alors enduit de différentes couches de nacre qui au fil du temps et de leur nombre, vont définir la forme et la brillance de la perle.

Et hop ! Le grain étant ainsi recouvert, il n’y a plus d’irritations et nous voilà donc avec une petite perle.

Cette fabrication est donc avant tout un moyen de faire disparaître la gêne engendrée par ce grain.

Qu’en est-il pour vous et moi !

Il est parfois impossible d’empêcher toutes blessures ou irritations entre êtres humains. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous sommes des humains en relation avec les autres, que nous sommes tous différents et que cela cause des tensions, des incompréhensions, des disputes et, pour finir, on est blessés sans savoir comment réparer la situation.

Combien de couches de nacre aurions-nous besoin tous les jours ?

« Alors Pierre s’approcha de Jésus, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante dix sept fois sept fois. » Matthieu 18.21-22

Pardonner, encore et encore, et, au fur et à mesure, vont se former les différentes couches de nacre comme celles qu’a fabriquées la perle.

Jésus nous demande de pardonner. Ce n’est pas une option de la vie chrétienne, ou un bon conseil, c’est un commandement. Jésus va même plus loin. Il nous enseigne que pardonner aux autres détermine si Dieu nous pardonnera de nos propres fautes : « En effet, si vous pardonnez leurs fautes aux autres, votre Père qui est dans les cieux vous pardonnera aussi. » Matthieu 6.14.

Oui, c’est dur de pardonner ! Parfois, cela semble impossible. Comment pardonner à quelqu’un qui a détruit la vie de personnes chères ? Comment pardonner à quelqu’un qui nous a humilié ? Rassurez-vous, Dieu ne s’attend pas à ce que nous pardonnions à ceux qui nous font du mal avec notre propre force ! Nous ne  sommes pas capables de pardonner par nous-mêmes. C’est seulement avec l’aide de Dieu et avec le Saint-Esprit en nous que nous pouvons pardonner. La question que Dieu nous pose est alors celle-ci : « Veux-tu que je t’aide à pardonner ? »

Le pardon est la plus belle forme de défense qui permet de transformer notre blessure en perle.

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Psaume 13……Crainte et Confiance

« Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ? Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ?

3 Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusqu’à quand mon ennemi s’attaquera-t-il à moi ?
4 Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne la lumière à mes yeux, afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort !

5 En effet, mon ennemi pourrait dire : « Je l’ai vaincu », et mes adversaires se réjouir en me voyant ébranlé.

6 Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Éternel, car il m’a fait du bien. »

Comme David, il m’arrive de reprocher à Dieu de se montrer un peu lent à intervenir ! Je suis impatiente et me demande quand il va mettre fin à ma souffrance, mon chagrin, mon incompréhension, mes attentes, ma maladie ou celle de mes proches………………

Pourtant, David s’adresse à Dieu et ose lui faire part de ses sentiments, de ses émotions, de son désespoir !

Dans ce psaume, l’expression « jusqu’à quand » revient 4 fois en 2 versets, ce qui indique la profondeur de la détresse de David. Il ressort fortifié de ce dévoilement honnête de ses sentiments devant Dieu et finit par exprimer son espoir et sa confiance en lui. 

Contre toute attente, la perspective de David change, c’est la confiance et même la joie qui prennent place dans son cœur, et au lieu de la crainte……et il chante !!!

Il est passé du désespoir à l’espoir et à la confiance en déversant son cœur à Dieu.

Comme David, nous subissons des pressions et nous avons tous nos problèmes. Mais accrochons-nous à nos convictions, à savoir que Dieu est bon et qu’il veut notre bien. La prière nous permet de faire part à Dieu de ce que nous ressentons ; c’est alors que Dieu peut changer notre façon de voir les choses et il peut nous donner sa paix.

Dieu n’a pas promis qu’il nous épargnerait ou que la vie avec Lui serait plus facile, mais il a promis de nous accompagner dans toutes les saisons de notre vie et de nous donner les moyens de traverser chaque situation.

Ne renoncez pas, accrochez-vous à votre père céleste et permettez-Lui de cheminer avec vous !

Une citation que j’aime beaucoup (mais qui n’est pas en contradiction avec le fait de dire à Dieu ce que nous ressentons) :

« Ne dis pas à Dieu : « J’ai de grands problèmes », dis à tes problèmes que tu as un grand Dieu »

Soyez bénis (es) !

Brigitte